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Les pères et les mères sont des humains comme les autres, par Paul Mesa

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©Albin Michel mars 2013, Paul Mesa

Roman poétique aux arômes de saudade,

de café et d'histoires d'amour

"Bianca, une petite femme de chambre que tout le monde appelle Bica – le nom d’un café portugais bien serré – a deux rêves : faire un enfant pour que sa mère Maria Teves, récemment décédée, aille au ciel, et découvrir l’identité de son père, qu’on lui a toujours cachée. Mais rien ne se passe comme prévu : Maria réapparaît, morte et pourtant fraîche comme un gardon, et l’homme que Bica a choisi comme père de son enfant se dérobe. Il est trop beau, trop riche, et beaucoup trop marié. Les péripéties qui s’ensuivent, et qui mèneront Bica jusqu’à Lisbonne, se mêlent au récit d’une enfance nomade, où sa mère l’entraînait de ville en ville au rythme de ses amours improbables…"

J'ai été séduite par ce premier roman tendre et charmant mais aussi touchant et parfois piquant de réalisme dans les émotions décrites et la galerie de personnages dépeinte. Bica nous ouvre les portes des chambres de l'hôtel, mais aussi celles de son histoire personnelle, de ses aspirations romantiques, de ses sombres secrets.

J'ai beaucoup aimé les petites parenthèses sur chaque personnage, parenthèses présentant leur taille et goût en matière de café, un peu à la manière d'Amélie Poulain. D'autres touches de fantaisie ponctuent le roman qui est pétillant de quiproquos et de maladresses, mais possède aussi ses moments plus graves, plus lourds.

Les chapitres alternent un point de vue extérieur et le carnet secret de Bica qui raconte sa vie à son père absent. Très complexée, aveuglée par un amour fantasmé, perturbée par la perte de sa mère, entière et vive comme la fille de Lisbonne qu'elle est finalement, Bica est absolument attachante, imparfaite, dévouée, avec un grain de folie particulier. Heureusement la réalité la rattrape, d'autres vont finalement lui ouvrir les yeux, son image faussée de l'amour sera chamboulée. Lors d'un périple final romanesque à souhait dans la magnifique Lisbonne, Bica apprendra à pardonner, à accepter, à aller de l'avant.

Un roman sucré mais aussi puissant et très agréable!

Commentaires

  • Très joli billet, je suis emportée par ton enthousiasme. Hop, noté !

  • >Nahe: merci! je l'avais moi-même noté après en avoir lu un billet enthousiaste sur un blog dont j'ai oublié la référence mais que je remercie bien! belle lecture à toi! ;)

  • C'est un plaisir de lire ton billet;Merci.

  • >N: de rien, c'était un chouette livre et c'est facile d'en parler dans ce cas!

  • j'avais déjà vu ce livre à la couverture marquante, tu achèves de me convaincre!

  • > Violette: je te souhaite une belle lecture caféinée!

  • Ca semble mignon comme tout. Et là, j'ai envie de me faire du café. À 22h. Ca ne va pas le faire, je pense.

  • Voilà qui me tente. En plus, la couverture est sympa.

  • >Karine: ;) à cette heure-là c'est dur. moi je vois le café différemment depuis cette lecture. je te souhaite une belle dégustation!

  • >Alex-mots-a-mots: la couv a eu de l'effet sur moi aussi, je suis (trop) sensible à cet aspect là!

  • très belle lecture!

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